Arsène Wenger, directeur du Développement du football mondial de la FIFA, estime que les matches sont « beaucoup plus serrés que prévu »
Pour Gilberto Silva, la compétition est la meilleure chose qui soit arrivée aux clubs brésiliens depuis longtemps
Selon les observations du Groupe d’étude technique, des clubs d’autres continents ont également fait bonne impression
Le Groupe d’étude technique de la FIFA a mis en avant la compétitivité des équipes engagées dans la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™, qui prouve que partout sur la planète, le football pratiqué est de grande qualité.
Pour Arsène Wenger, le directeur du Développement du football mondial de la FIFA, la phase de groupes s’est même révélée « beaucoup plus serrée que prévu ». De son côté, le Groupe d’étude technique – notamment composé de Jürgen Klinsmann et Gilberto Silva, anciens vainqueurs de la Coupe du Monde de la FIFA™, ainsi que de Tobin Heath, lauréate de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ – retient avant tout la performance des quatre équipes brésiliennes, toutes qualifiées pour les huitièmes de finale.
« Le niveau global est bien plus élevé qu’attendu. Nous voulions créer cette Coupe du Monde des Clubs pour que les grands clubs du monde entier puissent se retrouver ici », a commenté Arsène Wenger. « On dirait que la machine est lancée et qu’elle n’est pas près de s’arrêter.
Nous espérons que, quand elles rentreront chez elles, les équipes qui étaient là se diront que maintenant, elles savent ce qu’elles ont à faire pour revenir encore plus fortes, aidant ainsi à développer le football dans leurs pays. »
Pour les huitièmes de finale, quatre confédérations sont représentées : neuf clubs de l’UEFA, quatre de la CONMEBOL, deux de la Concacaf et un de l’AFC sont au rendez-vous de la phase à élimination directe.
« Je crois que le premier bilan est très positif. D’abord, c’est un test fantastique avant la Coupe du Monde l’an prochain au Canada, aux États-Unis et au Mexique. Mais c’est aussi le signe que les clubs prennent la compétition très au sérieux. Nous avons vu de très bons matches, de haut niveau », a quant à lui indiqué Jürgen Klinsmann.
« On voit que les joueurs prennent du plaisir. Ils veulent se montrer et ils veulent prouver, que ce soit personnellement, mais aussi pour leurs clubs, c’est très différent des équipes nationales. Et puis c’est l’occasion d’observer des joueurs encore méconnus, comme Franco Mastantuono à River Plate. »
Gilberto Silva et Tobin Heath, pour leur part, ont insisté sur les performances des formations brésiliennes : « Je pense que cette compétition est une des meilleures choses qui soient arrivées au football brésilien ces derniers mois », a ainsi déclaré Gilberto Silva, ancien pensionnaire de la Seleção. Nous pouvons voir les clubs brésiliens évoluer à très haut niveau, ça montre que nous ne nous portons pas si mal. Il y a évidemment encore des choses à améliorer... Il faut tirer les bons enseignements pour continuer à faire progresser le football dans notre pays et rester compétitifs sur la scène internationale, comme nous le montrons ici. »
Et Tobin Heath d’ajouter : « Tout le monde pensait probablement que l’Europe allait largement dominer cette compétition, mais finalement, nous avons été surpris par la qualité des équipes brésiliennes. » La championne du monde 2015 et 2019 a notamment été impressionnée par Flamengo, dont le jeu est davantage basé sur la possession que celui des trois autres représentants auriverde. « Je trouve le milieu de terrain extraordinaire. L’équipe n’est jamais déséquilibrée et les attaques sont très variées. Elle a un style de jeu qui lui est propre, et c’est très agréable à regarder », a-t-elle détaillé.
Des clubs d’autres continents ont également tiré leur épingle du jeu, même s’ils n’ont pas pu se qualifier pour les huitièmes de finale. Les Sud-Africains du Mamelodi Sundowns FC, en particulier, se sont attirés de nombreux éloges.
« Ils ont été exceptionnels, c’était très rafraîchissant. Il existe différentes façons de penser le football et différentes réflexions quant à la manière d’aborder cette compétition pour les équipes », expose Tobin Heath.
« Dans l’ensemble, je crois que nous avons vu un niveau de compétition inédit en ce qui concerne les clubs. Nous avons été confrontés à des cultures, des styles, des joueurs différents, d’autres aspects auxquels nous ne sommes pas nécessairement aussi habitués. C’est ce qui rend cette épreuve si enrichissante et si intéressante. »